Festival Buboty : une vitrine de promotion des artisans en herbe
LIBREVILLE (Equateur) – Le Festival Buboty dont le thème porte sur » La rue des plus belles pièces », s’est ouvert ce vendredi 26 juillet à Libreville. Il a pour objectif de faire la promotion des artisans en herbe et d’être une tribune de partage d’expériences.
Selon l’organisatrice de l’évènement, Isadora Sounda, le Festival Buboty qui se déroule dans sa troisième édition, est une activité culturelle, qui a entre autres objectifs, de mettre en lumière l’ensemble des artisans gabonais en herbe.
« L’un des objectifs de tous les festivaliers, c’est de sortir de l’ombre en vue de se faire connaître d’avantage, mais également d’augmenter son chiffre d’affaires entre autres. Avoir une boutique c’est bien, mais se retrouver entre artisans pour un partage d’expérience, c’est encore mieux », a souligné Mme Sounda.
Faire la connaissance d’un autre type de clientèle, précise-t-elle, reste une découverte pour un artisan ou un entrepreneur. Car les structures qui prennent part à cet événement, sont principalement des artisans dont les matières d’œuvres sont faites à base des produits locaux. Il s’agit notamment du raphia en passant par les différentes essences pour la réalisation des sculptures, ainsi que des produits forestiers non ligneux, l’agroalimentaire plus précisément dans la transformation des huiles et bien d’autres.
Pour ce qui est du bilan des précédentes éditions, Isadora Sounda s’est dite satisfaite au regard des actions et réalisations déjà entreprises en si peu de temps. « S’il faut dresser un bilan au terme de trois années d’organisation, le Festival Buboty a enregistré un peu plus de quatre-vingt dix (90) exposants. Nous avons eu cent vingt (120) enfants, qui ont pu bénéficier d’un accompagnement en terme d’achat de fournitures scolaires, trente (30) enfants ont pris part à un atelier d’art culinaire axé sur la gastronomie du terroir », a-t-elle expliqué.
En guise de conclusion, elle n’a pas manqué de rappeler les ambitions du Festival Buboty, qui visent à extérioriser le savoir-faire local. « Nous voulons attirer l’attention des pouvoirs publics, afin de nous assister, en mettant en place des mécanismes d’accompagnement, dans l’optique de permettre à chaque artisan d’exporter ses produits sous d’autres cieux », a-t-elle souhaité.
Larson KOUMBA