Dynamique unitaire entend poursuivre ses manifestations publiques et son combat social quel qu’en soit le prix (Jean Rémy Yama)

LIBREVILLE (Equateur) – Empêchés par les forces de l’ordre de tenir leur manifestation non autorisée, ce mercredi 5 février à Libreville, le président de Dynamique unitaire (DU), Jean Rémy Yama, et les membres du bureau confédéral de DU, promettent de poursuivre leurs attroupements publics pour l’aboutissement des revendications des travailleurs, quel qu’en soit le prix à payer.

 

C’est depuis le siège de Dynamique unitaire (DU) sis à Awendjé dans le 4ème arrondissement de  la commune de Libreville, que le président de cette organisation syndicale, Jean Rémy Yama, et les membres du bureau confédéral de DU, ont réaffirmé leur volonté de poursuivre les manifestations publiques, quel qu’en soient le prix et le temps, pour l’aboutissement des revendications des travailleurs, et l’établissement d’une République sociale pour tous, disent-il dans un communiqué de presse.

 

De même, Jean Rémy Yama déplore le déploiement musclé des forces de sécurité et de défense, qui ont dispersé et interpellé les manifestants qui commençaient à s’attrouper sur les sites retenus. « Ce mercredi 5 février 2020, les manifestations publiques prévues par la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire (DU) ont été illégalement dissuadées par un important déploiement des forces de sécurité en uniforme et armées sur le terrain. Ce dispositif sécuritaire hors norme n’a pas contribué à faciliter les rassemblements populaires sur les lieux publics ciblés pour obtenir le rapport de force escompté », déclare M. Yama.

 

Par ailleurs, le syndicaliste s’insurge également contre la séquestration par les éléments des forces de sécurité et de défense, de tout le bureau confédéral de DU à son siège. « Un état de siège policier important empêche tout mouvement d’aller et venu des membres de DU. A cet effet, DU prend à témoin l’opinion nationale et internationale, et rendra responsable le pouvoir exécutif de tous les risques et périls sur personne humaine de DU, qui découleront de cette prise d’otages par la police », conclut-il.

 

 

James RHANDAL

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