Climat/COP26 : Les négociateurs africains ont débuté leurs travaux à Libreville

LIBREVILLE (Equateur) – Le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat, des Objectifs de Développement Durable et du Plan d’Affectation des Terres, Pr. Lee White, a lancé le dimanche 1er mars dernier à  Libreville, les travaux de la réunion du Groupe des négociateurs africains (AGN) sur le climat.

 

C’est en présence du conseiller spécial du président de la République, par ailleurs secrétaire permanent du Conseil national climat, Tanguy Gaouma Bekale, et qui assure la présidence du groupe AGN, que les travaux des négociateurs africains ont débuté le dimanche 1er mars dernier à Libreville.

 

Pendant deux jours, des experts d’Afrique notamment de la Guinée, du Ghana, du Sénégal, du Soudan, du Kenya, du Burundi, du Mali, de la Gambie, d’Ethiopie, d’Egypte, de la République Démocratique du Congo et d’Afrique du Sud, définiront ensemble la feuille de route pour l’action climatique du continent africain en prélude de la 26ème Conférence des Parties à la Convention cadre des Nations unies sur le Changement Climatique (COP 26) à Glasgow (Royaume-Uni).

 

Ouvrant les travaux, le ministre chargé du plan Climat, Pr. Lee White, a incité les experts à concerter leurs efforts en vue d’aboutir à un consensus en prélude de la COP26, conformément aux instructions du président gabonais, Ali Bongo Ondimba. « Si on perd la forêt du bassin du Congo, c’est tout le système pluviométrique qui sera impacté, de l’Éthiopie à l’Égypte. C’est ce qui nous attend dans 30 à 50 ans si nous ne réussissons pas à négocier pour notre continent. L’avenir de notre continent est entre nos mains. », a déclaré le membre du gouvernement, avant de rappeler que l’Afrique restait le continent le plus exposé aux désastres probables engendrés par le réchauffement climatique.

 

Pour rappel, le groupe AGN a pour mission de coordonner et harmoniser les positions africaines, de porter la voix de l’Afrique lors des négociations et d’informer les instances politiques africaines, CAHOSCC et AMCEN, sur l’état des négociations climatiques.

 

 

James RHANDAL

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