Gabon/Crise à la Cosyga : Le SGA Jocelyn Louis Ngoma saisit la tutelle internationale

LIBREVILLE (Equateur) – Dénonçant dans un communiqué daté du mercredi 20 janvier 2021, le Conseil national organisé récemment par le secrétaire général de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), Philippe Djoula, en violation des statuts et règlements de cette organisation syndicale, son adjoint Jocelyn Louis Ngoma, a saisi leur tutelle internationale, c’est-à-dire la Csi, l’Ousa et l’Ostac pour faire cesser ce qu’il qualifie de forfaiture, et qui a conduit à la désignation des nouveaux membres du bureau national exécutif.

 

 

Notre congrès extraordinaire de janvier 2019, qui avait élu par acclamations, la candidature unique de la liste conduite par monsieur Philippe Djoula, a été supervisé par un présidium composé de notre tutelle syndicale internationale. .

 

 

Cette tutelle syndicale internationale, notamment la Csi Internationale, l’Ousa, et l’Ostac, détient une copie de la liste des membres du nouveau bureau national exécutif, des statuts et règlement intérieur régissant la nouvelle Cosyga. En d’autres termes, cette tutelle détient la clé de la sortie de crise causée par un petit groupe d’individus nostalgique des pratiques du monopartisme.

 

 

Je rappelle d’ailleurs, que dans un même contexte, lorsque nous avons été confrontés au problème du bicéphalisme issu du dernier congrès, nous étions prompts à solliciter l’intervention de cette tutelle syndicale supra nationale, pour rétablir les faits, au regard de sa légitimité.

 

 

Pourquoi, face à cette seconde crise qui n’honore pas ses auteurs, plutôt que de vouloir falsifier une légitimité désormais perdue, le bureau national exécutif actuel de la Cosyga, conduit par Philippe Djoula, ne sollicite pas l’arbitrage de cette tutelle internationale, notre mandataire légal, avant l’organisation d’un éventuel Congrès extraordinaire, pour venir mettre définitivement un terme à ce scénario grotesque, qui prive les travailleurs de leur bien commun, notamment la bourse du travail ?

 

 

Pour ma part, en ma qualité de 1er secrétaire général adjoint de la Cosyga, en espérant que la même démarche sera entreprise par le bureau national exécutif, j’ai saisi la Csi Internationale, qui n’attend plus qu’une invitation officielle.

 

 

En effet, dans le respect de la liberté syndicale, c’est au bureau national exécutif de la Cosyga, de saisir cette tutelle internationale pour arbitrage, plutôt que de se tourner du côté du gouvernement, pour rechercher une quelconque caution morale.

 

 

Jocelyn Louis NGOMA, 1er secrétaire général adjoint de la Cosyga

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