Gabon/La paix des braves : « Hors de question d’y aller pour se repartir les postes politiques », Dr. Constant Oyono Ebang

LIBREVILLE (Equateur) – Le président de la formation politique Mouvement des républicains démocrates (MRD, centriste), Dr. Constant Oyono Ebang, s’est exprimé récemment sur l’appel à la paix des braves. Pour l’homme politique, il est hors de question de répondre à cet appel pour aller une fois encore se repartir les postes politiques au détriment du peuple gabonais.

 

 

 

Le Mouvement des républicains démocrates (MRD), une formation politique centriste, n’est pas prêt à répondre favorablement à l’appel à la paix des braves initié par le Conseil national de la démocratie (CND) et certains partis politiques. Pour son président, Dr. Constant Oyono Ebang, il est hors de question de participer à une rencontre qui n’aurait encore pour seul objectif : le partage des postes politiques au détriment du peuple gabonais, qui croupit dans la pauvreté et la précarité depuis une soixantaine d’année.

 

 

En effet, explique le président du MRD, ce n’est pas la première fois que les leaders des partis politiques de la majorité et de l’opposition se retrouvent au nom de la paix pour se faire les poches et se repartirent des postes politiques. La conférence nationale de 1990, les accords de Paris de 1994, et récemment le dialogue d’Angondjé de 2017, sont des exemples évidents.

 

 

Effectivement, au cours de ces différentes rencontres, les participants se sont focalisés sur le partage des postes politiques. La majorité des décisions prises, a été rangée dans les tiroirs. Mieux, rien n’a été mise en œuvre pour sortir les gabonais de la pauvreté et de la précarité. Les hommes politiques qui y ont vu des occasions pour s’enrichir et améliorer leur statut social, n’ont pas hésité à sacrifier leurs convictions et l’avenir du peuple.

 

 

C’est pourquoi le président du MRD, Dr. Constant Oyono Ebang, pense que l’appel à la paix des braves devrait être une plateforme qui rassemble les meilleurs cadres du pays, « pour discuter sur les problèmes de la nation, afin de changer bon nombre de situations. Il n’est donc pas question qu’un ou deux partis politiques se retrouvent, mais plutôt tous les gabonais soucieux du développement du Gabon et de l’amélioration des conditions de vie des populations. Nous devons parler pour le bien de la communauté et non pour les intérêts personnels », a-t-il martelé.

 

 

 

James RHANDAL

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