Concours Cames : Cinq gabonais en compétition parmi les 261 candidats

LIBREVILLE (Equateur) – Sur les 267 candidats attendus, c’est finalement 261 issus de 14 pays, qui prennent part au concours du Cames, qui a débuté le Lundi 5 Novembre dernier. On note la présence de 5 gabonais dans les domaines de la gynécologie, la pédiatrie, la stomatologie et la rhumatologie. 

La 19e édition du Concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) a été lancée le Lundi 5 Novembre dernier à Libreville. Un concours dont l’ouverture a été marquée par la présence du ministre d’Etat en charge de la communication et de l’Economie numérique, Guy-Bertrand Mapangou, représentant sa collègue de la santé empêché.

Pour le ministre Mapangou, «Les spécialités évoquées dans ce concours sont déjà évocatrices du rôle primordial que joue la santé dans le développement de nos pays. Face à la menace de propagation de diverses pathologies qui impactent négativement la santé de nos populations et l’économie de nos pays, la question de disposer de la ressources humaines qualifiée se pose avec beaucoup d’acuité», a déclaré le membre du gouvernement.

Afin de régler la question de la ressources humaines qualifiée, le ministre d’Etat en charge de la communication et de l’’Economie numérique, soutient qu’«Il nous faut donc adopter une approche intégrée, c’est-à-dire agir ensemble et de façon cohérente pour former des femmes et des hommes capables de prendre en charge les systèmes de santé des populations dans nos pays».

S’agissant de la formation et de la recherche en santé, il a estimé qu’«Il faut aller au-delà de l’activité de soins et penser les systèmes dans une dynamique de prospective et d’anticipation ; dans une perspective de responsabilité sociale en santé».

Pour le secrétaire général du Cames, le Pr. Bertrand Mbatchi, qui a soutenu que le Cames qui fête son cinquantenaire, va écrire une autre histoire en capitalisant le passé. « En jouant bien sa partition, Libreville devrait constituer historiquement le terreau de cette mutation», a-t-il relevé.

Concernant les conditions dans lesquelles le concours se déroule, le secrétaire général du Cames a dit compter sur le comité d’organisation et l’équipe du Cames. «Nous savons pouvoir compter sur chaque aide pour nous assurer les conditions logistiques et environnement de travail favorable qui permettront aux esprits des participants de s’élever au-delà des contingences matérielles, pour laisser éclore leur génie créatif. C’est à cet exercice que les membres du jury et les candidats sont invités à se livrer durant les trois épreuves du concours, en s’adossant au référentiel du Cames et au code d’éthique et déontologie de notre institution», a conclu le Pr. Bertrand Mbatchi.

Laricha AYILA

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