Gabon : L’ONU accuse des casques bleus gabonais d’abus sexuels en Centrafrique

LIBREVILLE (Equateur) – L’Organisation des nations unies (ONU) a ordonné le retrait de quelque 450 casques bleus gabonais de sa force de maintien de la paix du territoire centrafricain. D’après des médias français, certains d’entre eux sont accusés d’abus sexuels.

 

 

SCANDALEUX ! C’est le moins qu’on puisse dire face à cette accusation d’abus sexuels contre des militaires gabonais appartenant à la force de maintien de la paix de l’Organisation des nations unies (ONU) en Centrafrique. Un scandale qui ternit davantage l’image du Gabon et qui a obligé les Nations unies à se séparer du contingent gabonais, notamment 450 militaires. Une information relayée par le Figaro et France 24.

 

 

Les faits étant particulièrement graves, le gouvernement de Rose Christiane Ossouka Raponda a ouvert une enquête. C’est l’annonce faite ce mercredi 15 septembre par le Ministère de la Défense nationale. « Ces dernières semaines, des faits d’une particulière gravité, contraire à l’éthique militaire et à l’honneur des armées, commis par certains éléments des bataillons gabonais (…) ont été rapportés. (…) Suite aux nombreux cas d’allégations d’exploitation et d’abus sexuels en cours de traitement, les Nations unies ont décidé ce jour du retrait du contingent gabonais de la Minusca », a déclaré le Ministère de la Défense nationale, avant de souligner qu’une enquête a été ouverte par le Gabon.

 

 

Mais selon certaines indiscrétions, cette accusation d’abus sexuels pourrait être fondée, car l’ONU n’aurait jamais pris la décision de renvoyer le contingent gabonais, sans se rassurer de la véracité des faits. D’ailleurs, ce sont les Nations unies qui avaient rapatrié, il y a peu de temps, un militaire gabonais pour vente de munitions aux rebelles. L’information avait fait la UNE des journaux. C’est dire que le comportement des militaires gabonais pose sérieusement problème.

 

 

Une situation qui soulève à nouveau la problématique du respect de l’enquête de moralité lors de l’enrôlement dans les Forces de défense et de sécurité au Gabon. Les Forces de défense et de sécurité étant au service de la République, leurs adhérents (gendarmes, policiers et autres) sont censés avoir une bonne moralité. Les recrutements touts azimuts sans aucune enquête de moralité doivent s’arrêter, car il en va de la sécurité des populations et de l’intégrité du pays.

 

 

 

Levi NGOMA

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