Gabon :  » La formation du travailleur est une obligation « , Jocelyn Louis N’goma, expert en assistance en relations de travail

LIBREVILLE (Equateur) – Dans une approche pédagogique, Jocelyn Louis N’goma interpelle dans une publication les travailleurs, sur l’impérieuse nécessité pour eux d’être formés à la chose syndicale, afin de ne plus être abusés ou trompés par certains leaders syndicaux véreux, qui ne pensent qu’à leurs intérêts.

 

Selon Jocelyn Louis N’goma, tel que l’organisation internationale du travail (OIT) définit le dialogue social, il inclut tous types de négociation, de consultation ou simplement d’échange d’informations entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs, selon des modalités diverses, sur des questions relatives à la politique économique et sociale présentant un intérêt commun.

 

 

Ainsi donc, explique-t-il, la relation qui lie un travailleur à son employeur, est un contrat de travail, derrière lequel s’ouvre une relation, qui va impacter la carrière de tout travailleur, qui pourrait être couronnée par une promotion en qualité de patron demain.

 

 » Considérant que le patron c’est le premier salarié de l’entreprise, un syndicaliste outillé, doit pouvoir également expliquer aux travailleurs, dans la formation syndicale, ce qu’est le métier de patron. Car tout travailleur, est un potentiel patron, quelque soit l’opportunité, par la carrière, ou en créant son entreprise », soutient-il.

 

 

A titre de rappel, souligne M. N’goma, le syndicalisme n’est pas une activité professionnelle, génératrice de richesse, ou promotrice d’emplois.

 

 

« C’est une organisation associative à but non lucratif de travailleurs, pour défendre leurs intérêts matériels et moreaux, à travers des syndicats », précise-t-il.

 

 

Par ailleurs, poursuit-il, avec l’émergence d’un nouvel environnement de travail, fortement influencé par les NTICs, le syndicaliste de lutte a montré ses limites, si on considère que cette doctrine engendre des coups financiers et humains, quelle que soit l’issue du combat.

 

 

Or, dans ce nouvel environnement, Jocelyn Louis N’goma pense, que l’ignorance de certains leaders syndicaux et des travailleurs, peut être masquée par un savoir apparent, et prendre des formes différentes selon qu’elle résulte d’une erreur, d’une illusion ou d’un préjugé.

 

 

 » Il y a en effet de très nombreux cas, où nous croyons savoir, ce qu’en fait nous ignorons. C’est pourquoi, le choix des représentants des partenaires sociaux, est un véritable gage pour l’assurance de leurs acquis sociaux », martèle-t-il.

 

 

Aussi, de son point de vue, l’éducation des employeurs et des travailleurs en matière syndicale, ne peut donc plus être une option dans un tel contexte, c’est une contrainte.

 

 

« C’est pourquoi, renforcer le dialogue social et la négociation collective, reste la seule alternative, à un partenariat social gagnant gagnant », déclare-t-il.

 

Et pour reprendre Sun Tzu dans l’Art de la guerre, l’expert en assistance en relations du travail pense que « Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre ».

 

 

Ce n’est qu’à ce prix, ajoute-t-il, que les intérêts matériels et moreaux transversaux, de l’ensemble des partenaires sociaux seront garantis,  » Si on considère, qu’il n’y a pas d’employeurs sans employés et réciproquement, pas d’employés sans employeurs ».

 

 

En conclusion, l’équilibre de la paix sociale, en sera la principale retombée, pour le bonheur et l’harmonie de tous, affirme Jocelyn Louis N’goma.

 

James RHANDAL

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