Entrepreneuriat : Faire un état des lieux du secteur de l’entrepreneuriat au Gabon

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LIBREVILLE (Equateur) – L’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI), organise du 12 au 15 Novembre prochain à Libreville, des assises de l’entrepreneuriat et des PME/PMI dont l’objectif est entre autres, faire un état des lieux du secteur de l’entrepreneuriat au Gabon.

A l’ouverture de ces assises, le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Bâ Oumar, a indiqué que 123 des 300 entreprises membres de la CPG, soit environ 40% des effectifs, font un chiffre d’affaires inférieur à un milliard de francs CFA.

«Selon qu’on retienne la segmentation de la Direction générale des Impôts qui considère que les Grandes entreprises sont celles qui font plus de un milliard de francs CFA de chiffre d’affaires, ou la définition du ministère des PME qui, lui, fixe la barre à trois milliards de francs, c’est au moins la moitié des adhérents de la CPG qui sont des PME, contrairement aux idées préconçues». «Tous ces facteurs justifient donc que nous bâtissions ensemble une véritable stratégie de promotion de l’entreprenariat», a-t-il dit.

Pour la responsable de l’Incubateur national, Radia Garrigues, plusieurs d’initiatives dans le domaine de l’entrepreneuriat, ont vu le jour ces dernières années et qu’elles ont permis de mettre en place un écosystème entrepreneurial dynamique.

D’après Radia Garrigues, «Nous nous devons d’impacter plus de bénéficiaires, mieux les encadrer mais aussi, à une autre échelle, nous devrions parvenir tous ensemble à renforcer le tissu économique local afin de parvenir à diversifier l’économie du pays, qui est un axe prioritaire du PSGE (…) Nous devons tous ensemble penser à l’avenir et enraciner la culture d’entreprendre chez tous les jeunes, lui rendre ses lettres de noblesse et permettre au plus grand nombre de devenir autonomes».

Pour sa part, le responsable du Bureau de Coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), Liban Soleman, pense que pour offrir des opportunités d’emplois et d’autonomie financière aux personnes en âge de travailler, il faudrait procéder à la redynamisation et à la compétitivité de nouvelles filières économiques comme l’industrie du bois, l’agriculture et l’agro-industrie, la métallurgie, l’industrie pétrochimique, ainsi que les services numériques.

Au terme des travaux qui ont vu la participation des acteurs clés du secteur de l’entrepreneuriat, c’est-à-dire les pouvoirs publics, les entreprises, les syndicats d’employeurs, les incubateurs, les universités et les institutions publiques, un livre blanc sera rédigé et restitué à tous les acteurs pour amendement et validation avant sa remise officielle aux plus hautes autorités du pays.

Laricha AYILA

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