Gabon/CPPF : Le Conseil d’administration planche sur l’étude du Cabinet Finactu

LIBREVILLE (Equateur) – Le Conseil d’Administration de la Caisse des pensions et de prestation familiale (CPPF) s’est tenu ce jeudi 24 mars. Hormis le vote du budget 2022, les administrateurs se sont penchés sur les conclusions de l’étude du Cabinet Finactu, très contestées par bon nombre de syndicalistes du secteur public.

 

C’est dans un hôtel de la commune d’Akanda au nord de Libreville, que le Conseil d’Administration de la Caisse des pensions et de prestation familiale (CPPF) s’est tenu. Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour : La présentation des propositions du Cabinet Finactu sur la revalorisation des pensions retraites au Gabon, la clôture des comptes du budget 2021, et le projet de budget 2022.

 

Concernant le premier point, les administrateurs ont été édifiés sur les trois propositions formulées par le Cabinet Finactu, qui devraient aider le gouvernement gabonais à offrir une retraite confortable aux agents publics en activité et à ceux admis à faire valoir leurs droits à la retraite.

 

« Le Conseil d’Administration s’est penché sur toutes les propositions qui ont été faites. La Direction générale va soumettre sa position au gouvernement sur l’étude actuarielle. Et il appartient au gouvernement de communiquer dessus », a confié Mme Charlène Saphu Koumba, Vice-présidente du Conseil d’Administration.

 

S’agissant du budget 2022, des orientations ont été données. Il s’agit essentiellement de la revalorisation des pensions retraites, qui passent inéluctablement par l’application des recommandations du Cabinet Finactu, « lorsque le gouvernement va acter de manière formelle et définitive lesdites recommandations », a soutenu Mme Saphu Koumba avant d’ajouter « Je tiens à préciser qu’il s’agit des recommandations, rien n’a été pour l’heure entériné ».

 

Par ailleurs, conclut-elle, « Il y aura une table ronde qui sera organisée par le gouvernement, et qui va réunir tous les partenaires pour statuer de manière collégiale sur  les mesures à prendre dans le cadre du nouveau système des pensions ».

 

Au terme de la présentation des propositions du Cabinet Finactu qui ont été validées par le Conseil d’Administration de la CPPF, Joël Ondo Ella, l’un des administrateurs représentants les travailleurs, s’est dit outré. En effet, explique-t-il, le Conseil d’Administration n’a aucune compétence pour valider une étude.

 

« Aujourd’hui, si on nous demande de valider l’étude, cela signifie qu’il y a du tripatouillage, car ce qu’on veut cacher, c’est que la retraite complémentaire qu’on semble présenter comme facultative est en réalité obligatoire, parce que c’est la CPPF qui va la gérer », a-t-il fustigé tout en appelant les agents publics à rejeter l’étude du Cabinet Finactu qui risquerait d’impacter négativement leurs salaires.

 

 

Levi NGOMA

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