Gabon : Setrag et ODEFPA, main dans la main contre les violences basées sur le genre
LIBREVILLE (Equateur) – La salle de réunion de la Direction générale de la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) a été vendredi 27 mai dernier le cadre d’échange entre comité de direction de l’entreprise et l’observatoire des droits des femmes et de parités.
L’observatoire des droits des femmes et de parités était conduit par sa présidente, Honorine Nzet Bitheghe, qui milite pour la cause des opprimés avec laquelle la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) vient de signer un partenariat, afin de mener à bien la campagne de sensibilisation sur cette problématique, notamment les violences basées sur le genre.
Notons que cette rencontre a été rehaussée par la présence de Christian Magni, Président du comité de direction et Directeur général de la Setrag. Dans son ambition de donner à ses employés de tout genre un cadre de travail idéal pour sa bonne marche et atteindre les objectifs fixés par Eramet, la Direction générale de la Setrag fait de la lutte contre les violences basées sur le genre un préalable incontournable de son programme de restructuration.
C’est dans cette lancée que l’entreprise ferroviaire vient de signer un partenariat avec l’ODEFPA qui n’est plus à présenter, lorsqu’on parle de la protection de la femme. C’est à ce titre que Honorine Nzet Biteghe a expliqué les tenants et les aboutissants de ses expertises en matière des droits des femmes et comment elle entend déployer sa campagne dans les prochains jours sur toute la voie ferrée.
Dans son exposé du jour marquant le lancement de la campagne de sensibilisation sur les violences basées sur le genre à travers le chemin de fer, la présidente de l’ODEFPA a expliqué au codir de la Setrag les biens fondé de cette initiative qui obéit non seulement au code du travail, mais aussi au code pénal dans la loi 06/2016 qui interdit toute sorte de violence en milieu professionnel.
Elle a encouragé la Setrag à poursuivre cette belle initiative, car pour elle, une employée qui ne reçoit pas de pression quelconque ou qui ne fait face à une injustice liée à sa condition féminine, est un atout majeur pour l’entreprise.
Pour sa part, Christian Magni a salué la profondeur des échanges avec l’ODEFPA et compte ne pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous sommes attachés aux valeurs humaines et nous sommes convaincus que cette campagne qui débute ce jour à Libreville et qui va se poursuivre tout au long du chemin de fer va trouver une oreille attentive auprès de nos agents. Cette première campagne de sensibilisation fait suite à la signature de notre convention avec l’ODEFPA qui va nous accompagner dans cette lutte », a déclaré le Directeur général de la Setrag, avant d’ajouter « Nous allons sensibiliser l’ensemble du personnel en commençant aujourd’hui par le CODIR, car il est important que les dirigeants que nous sommes s’imprègnent de ces réalités, afin de mieux les appliquer et transmettre aux autres. Nous avons la lourde mission de sensibiliser nos collaborateurs et surtout leur inculquer le respect de la loi en vigueur inscrite dans le code pénal gabonais dans la loi 06/2016. J’invite donc les uns et les autres à être réceptif autour de cet idéal commun ».
Soulignons qu’au sortir de cette première séance de travail, il ressort que toutes les parties prenantes sont motivées à mener à bien ce programme, gage de la stabilité au sein de cette entreprise.
Levi NGOMA (Source : Setrag)