Gabon/Élections 2023 : Le président de la HAC reçoit le chef de bureau de l’UNOCA

LIBREVILLE (Equateur) – Le Président de la Haute autorité de la communication (HAC), Germain Ngoyo Moussavou,  a reçu ce mardi 11 avril le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et le chef de bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), Abdou Abarry. Il s’agissait pour ce dernier d’exprimer le soutien et la disponibilité des Nations unies au Gabon, qui vivra dans quelques mois les élections présidentielles.

 

« C’est la bonne période pour nous, de venir échanger avec les responsables de cette institution pour leur marquer notre soutien et leur exprimer notre disponibilité, à travailler avec elle, pour ce pays, le Gabon qui est un havre de paix dans une région qui tourmentée, puisque continuer à demeurer un exemple à suivre, un pays de paix de stabilité et de prospérité », a déclaré le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et le chef de bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), Abdou Abarry.

 

Au cours de cet entretien, les deux hommes ont également échangé sur l’implication des médias nationaux pour le bon déroulement des élections présidentielles d’août prochain. « (…) nous sommes sur la dernière ligne droite pour l’organisation des élections, il n’est nul besoin de rappeler l’importance capital qu’a cette institution à cette période d’élections pour pouvoir réguler la communication et la presse, faire respecter les principes de déontologie, parce que simplement, la presse est le médium pour communiquer les bons messages et ceux qui pourraient ne pas être bons», a indiqué Abdou Abarry.

 

Le chef de l’UNOCA s’est réjoui de la liberté de la presse au Gabon, contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays. « Depuis que je suis au Gabon, je n’ai pas entendu de journalistes arrêtés, inquiétés, de journaux fermés, d’organes supprimées. Je pense qu’on peut témoigner que la presse joue certainement son rôle peut-être de fois avec quelques difficultés. Mais les autorités se prêtent à ce jeu et je ne pense qu’une démocratie vivante c’est également celle qui se mûrit des contradictions, qui laisse la presse s’exprimer. A cet égard je pense que le Gabon est un bon exemple pour la sous-région», a-t-il affirmé.

 

Rappelons, que dans son programme d’activités de 2021 à 2022, l’UNOCA et la commission de la CEEAC ont organisé au Cameroun, en République Centrafricaine (RCA), au Tchad et en République démocratique du Congo (RDC), des forums régionaux de sensibilisation et de renforcement des capacités des médias sur la prévention des conflits, liés aux discours de haine et la lutte contre ce phénomène dans la sous-région.

 

 

James RHANDAL

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