Gabon : Bientôt un salon régional de l’entreprenant du droit Ohada
LIBREVILLE (Equateur) – Le cabinet Mâattuty consulting international et le cabinet Idéal conseil organisent du 6 au 8 juillet prochain au Palais des congrès de Cotonou au Bénin, le salon régional de l’entreprenant du droit Ohada (Saredo). L’annonce a été faite ce jeudi 18 mai au cours d’un point de presse.
Le salon se tiendra du 6 au 8 juillet prochain au Palais des congrès de Cotonou au Bénin sous le thème : « L’entreprenant au cœur du dynamisme de la nouvelle économie africaine ». Plusieurs objectifs sont attendus à ce salon, notamment créer les conditions d’émancipation de nouveaux pôles de développement de l’Afrique par la promotion et le positionnement de l’entreprenant, rassembler le savoir-faire africain autour d’un projet fédérateur et intégrateur en s’appuyant sur des ressources endogènes.
« Ces opérateurs économiques, pour la plupart considérés comme des informels, c’est pour vulgariser ce statut, dire aux autres opérateurs économiques, aux institutions et autres, qu’ils existent depuis mai 2011. Ce sont toutes ces personnes-là, qui exercent une activité civile, professionnelle agricole, artisanale ou commerciale. Entre autres, ce sont toutes ces personnes qui décident de sortir de l’informel pour avoir un statut juridique, le plus petit dans l’espace Ohada », a déclaré Anicha Essoukou, responsable du cabinet Mâattuthy.
Un entreprenant nommé Milandou Inches Manick Stengel ayant pris part à ce point de presse, dit être désormais plus édifié sur le statut d’entreprenant et satisfait de cette avancée, et compte sur le cabinet pour renforcer les mesures d’accompagnement. Il interpelle ceux qui se disent commerçants, parce qu’ils ne connaissent pas le statut d’entreprenant au sortir de la conférence, doivent savoir que le statut qui les sied n’est pas celui de commerçants, mais d’entreprenant, parce que leur chiffre d’affaires n’excède pas 30 millions.
Il faut rappeler que le cabinet Mâattuty consulting international a pour mission de parvenir à créer en Afrique, un cadre d’affaires multiculturelles et sociales, promouvoir des espaces d’échanges permanents entre les entreprenants, les administrations décentralisées et l’État.
Cynthia NTSAME