Madagascar : Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina se déclarent vainqueurs!

An electoral officer holds up a ballot during ballot counting for the second round of Madagascar's presidential election at a polling station in Antananarivo on December 19, 2018. Madagascar voted on December 19 in a two-man contest between former presidents who have waited years to come face-to-face in a fiercely personal battle for power in the Indian Ocean island. / AFP / RIJASOLO

LIBREVILLE (Equateur) – Les deux finalistes à l’élection présidentielle du 7 novembre dernier, qui attendent la proclamation de la Commission électorale (Céni), qui devrait intervenir après le 25 décembre prochain.

D’après l’Agence France Presse (AFP), les deux finalistes de l’élection présidentielle malgache, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, ont déclaré devant leurs partisans, avoir remporté la victoire au soir du mercredi 19 décembre dernier. « Le changement arrive demain et, dès aujourd’hui, vous pouvez dire que “Dada” [“Papa”, son surnom en malgache] est élu », a lancé Marc Ravalomanana à son quartier général. « Quoi qu’il arrive, une seule chose compte, on va remporter la victoire ! »

Idem pour son adversaire Andry Rajoelina. « C’est le numéro 13 [son numéro sur la liste des candidats] qui mène dans tout Madagascar, a-t-il affirmé. Je suis persuadé de remporter une victoire, mais on va attendre les résultats officiels. »

Toujours d’après l’AFP, la Commission électorale (Céni) a promis publier les premiers résultats après Noël. Elu président en 2002, Marc Ravalomanana avait été contraint à la démission sept ans plus tard par une vague de violentes manifestations ourdies par Andry Rajoelina. Maire de la capitale, ce dernier avait alors été installé par l’armée à la tête d’une présidence non élue. Ils avaient été privés de revanche en 2013, interdits de candidature à la faveur d’un accord de sortie de crise validé par la communauté internationale.

Pour retrouver le pouvoir, Rajoelina et Ravalomanana n’ont pas lésiné sur les moyens financiers, apparemment illimités, ni à s’accuser de fraude. Dès leur second débat télévisé, M. Ravalomanana a reproché à son rival de préparer la fraude, faisant état de la circulation de « fausses cartes d’identité et de fausses cartes d’électeurs ». Il a assuré mercredi dernier, qu’il n’accepterait « jamais » les résultats « s’il y a de la fraude ». Quelques heures plus tard, le camp de M. Rajoelina a riposté en dénonçant les « nombreuses manipulations, actes de corruption et tentative de détournement des voix de la part des partisans du candidat 25 ».

 

La Rédaction

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