Gabon : La Cour constitutionnelle fait sa rentrée solennelle

LIBREVILLE (Equateur) — L’audience solennelle de rentrée de la Cour constitutionnelle de la transition a eu lieu le mardi 23 janvier dernier en présence du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Une occasion pour le président de la Cour constitutionnelle de faire le point sur les activités de l’institution depuis sa mise en place.

 

Comme prévu par la Loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur la Cour constitutionnelle, la cérémonie de l’Audience solennelle de rentrée de la Cour constitutionnelle s’est déroulée le 23 janvier dernier.

 

Le président de la Cour constitutionnelle prononçant son discours

 

Le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Aba’a Owono, a remercié le président de la Transition pour sa présence lors de cet évènement, mais aussi pour les avoir portés, les membres de la cour et lui, à ces hautes, mais très délicates fonctions. Il est aussi revenu sur les activités juridictionnelles de la Cour constitutionnelle et sur son fonctionnement juridictionnel.

 

Pour le premier cas, la Cour a rendu une trentaine de décisions, notamment la décision n° 003/CCT du 18 octobre 2023, qui déclarait l’irrecevabilité des requêtes en annulation des décrets numéros 0017/PT/PR et 0018/PT/PR du 06 octobre 2023 portant nomination respectivement des membres du Sénat et des membres de l’Assemblée Nationale de la Transition.

 

Sur le plan institutionnel international, la Cour constitutionnelle a rapidement conforté ses relations avec les Organisations Internationales regroupant les Juridictions Constitutionnelles telles que l’Association des Cours Constitutionnelles Francophones (ACCF) dont elle demeure membre du Bureau et la Conférence des Juridictions Constitutionnelles Africaines (CJCA).

Le président de la Transition et les distingués invités assistant à la cérémonie

Par ailleurs, Dieudonné Aba’a Owono rappelle que le dialogue national se tiendra très bientôt. Il a exhorté les acteurs politiques à faire preuve d’ingéniosité pour mettre en place un système politique équilibré qui, sans ignorer les mécanismes existants, tiendra compte du contexte et de l’histoire qui sont les nôtres.

 

« Ayez à l’esprit les acquis, mais également les faiblesses des résolutions de notre Conférence nationale, de mars-avril 1990. Si les futures élections générales avec leurs calculs politiciens sont, comme en 1990, en ligne de mire des acteurs politiques classiques, que le plus grand nombre d’entre vous n’oublie jamais d’où nous venons et vers quel abîme avons-nous failli être précipités, de manière à avoir, sous la forme d’un bréviaire, la formule triviale qui suit : plus jamais ça ! » a-t-il déclaré.

 

Naomie ONTSIA

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