Les élus du département de Lékoko veulent relancer l’économie locale

LIBREVILLE (Equateur) – La situation économique du département de Lékoko (Bakoumba), inquiète les élus de cette localité du Gabon, qui ont décidé de prendre les choses en mains via la promotion des activités génératrices de revenus (AGR). Ils l’ont fait savoir le week-end écoulé à Libreville, au cours d’une conférence de presse.

 

Le diagnostic sur la situation socio-économique de Bakoumba, dans le département de Lékoko (Sud-est du Gabon), montre de plusieurs carences structurelles qui ont été révélées dans le cadre d’une enquête diligentée par les élus de ce département, avec le soutien de la Task-Force. Parmi les maux qui minent le bon développement de Bakoumba, il y a d’abord le chômage qui touche près de 63 % de la population de cette localité.

 

L’enquête menée sur la base d’un questionnaire auprès de 163 ménages de cette région du Gabon, a également démontré l’urgence de moderniser le réseau d’eau et d’électricité, lequel se trouve encore sous la responsabilité de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). Il se pose pour ces deux domaines clé du service public, un manque de régularité dans leur distribution. Toute chose qui met en relief le problème de la qualité de l’eau notamment avec comme risque le développement de certaines maladies.

 

L’autre point évoqué en termes de développement, est l’éducation. En effet, le seul collège qui existe, ne propose qu’un premier cycle. Pour les élus de ce département avec à leur tête l’honorable Mesmin Ngabikoumo Yada et le vénérable Pierre Alban Obandji, l’idéal serait que ce collège se transforme en lycée.

 

S’agissant de l’agriculture, le faible niveau de production n’augure pas des lendemains meilleurs. Les parlementaires de Lékoko souhaitent que les populations développent des coopératives agricoles. Par ailleurs, Lékoko étant une localité minière, les élus plaident pour une formation de la main d’œuvre locale dans ce domaine, afin de la professionnaliser dans les métiers miniers. L’objectif est de mieux valoriser le potentiel minier pour un impact significatif sur le développement humain de la région.

 

Toujours sur le plan économique, les parlementaires souhaitent avec l’aide de la Comilog, la relance des activités de la Sonepal, une entreprise de pisciculture. Mais cela ne pourra se faire qu’avec l’achèvement du principal axe routier menant à Moanda. La restructuration du centre de santé dans cette localité est aussi de mise. Les participants se proposent d’élaborer au sortir de cette réflexion un mémorandum qui sera présent aux plus hautes autorités du pays.

 

 

James RHANDAL

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