Gabon : La MSTGV, le SYNAFOPRA et la COSYREFAA suspendent leur mouvement de grève

LIBREVILLE (Equateur) – La décision de suspendre leur mouvement de grève a été prise ce mercredi 25 novembre au cours d’une assemblée générale, après avoir reçu les assurances du gouvernement quant à la satisfaction de leurs revendications dans les plus brefs délais.

 

Après quelques jours d’âpres négociations avec le gouvernement, qui s’est engagé à satisfaire leurs revendications dans les plus brefs délais, la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), le Syndicat national des agents de la fonction publique (SYNAFOPRA) et la Confédération des syndicats des régies financières et administrations assimilées (COSYREFAA), ont décidé ce mercredi 25 novembre de suspendre leur mouvement de grève.

 

Les agents publics, les jeunes en attente de recrutement et les retraités ….

En assemblée générale non loin du Ministère de la Fonction publique, les leaders syndicaux se sont félicités des assurances reçues pour la résolution de leurs revendications qui tournent au tour de la Bonification indiciaire pour les agents de la Fonction Publique et l’harmonisation des primes pour la COSYREFA.

Pour la MSTGV, il s’agit de la régularisation des situations administratives, notamment l’attribution des postes budgétaires et matricules solde aux ayants droits (recrutements directs, sortants des écoles nationales et présalariés), l’arrimage et la revalorisation de la pension retraite, le payement des rappels soldes et rappels résultant du non-arrimage de la pension retraite au nouveau système de rémunération aux retraités, la signature du décret portant paiement des services rendus, comme arrêté dans le rapport de synthèse des travaux des commissions de pilotage des recommandations issues du forum de la Fonction Publique, les reclassements après stages et concours professionnel, etc.

 

… ont remercié le ciel pour la décision du gouvernement de satisfaire leurs revendications.

 

Toutefois, la MSTGV, le SYNAFOPRA et la COSYREFAA, ont décidé avec leurs bases, d’accorder un délai d’un mois au gouvernement pour la mise en œuvre de leurs revendications. Dans le cas contraire, ils pourraient reconduire la grève.

 

 

Levi NGOMA

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à notre Newsletter