« Le Gabon est déshabillé de ses us et coutumes par ses autorités », Pasteur Alain Roger Boukomba

LIBREVILLE (Equateur) – Le projet de Loi du gouvernement portant révision de certaines dispositions du Code civil, et qui vise à conférer à la femme les mêmes droits et devoirs que l’homme dans la cellule familiale, continue de susciter des réactions dans le monde religieux. Le pasteur Alain Roger Boukomba de l’Eglise Royaume des Sacrificateurs, pense que les autorités gabonaises sont en train de ‘’gaspiller le Gabon’’ sur le plan moral.

 

 

 

Que restera-t-il du Gabon ? C’est la question que se pose le révérend pasteur Alain Roger Boukomba de l’Eglise Royaume des Sacrificateurs, une assemblée dite charismatique et de réveil, au regard des lois impopulaires instaurées par les gouvernants, qui portent gravement atteintes aux valeurs morales contenues dans les Saintes écritures et dans nos différentes traditions africaines ou bantu.

 

 

Ces lois vicieuses et nocives pour la société gabonaise et la stabilité de la cellule familiale, sont entre autres, la dépénalisation de l’homosexualité, la dépénalisation du délit d’adultère et de l’avortement, et récemment légalité des sexes dans le foyer, qui fait désormais de la femme ‘’le chef de famille’’ au même titre que son époux. Autrement dit, l’homme est dépouillé de toute autorité sur sa maison, ce qui est en parfaite en contradiction avec les Saintes écritures, notamment la Bible.

 

 

Le pasteur Boukomba s’étonne que des gens qui crient sur tous les toits que le christianisme est une culture juive et que le Gabon a ses us et coutumes à préserver, n’hésitent pas à aller à l’encontre de leurs coutumes qui interdisent l’homosexualité, l’adultère, l’avortement, et condamne l’égalité des sexes dans le foyer. « Pourtant la Bible en elle-même, possède la meilleure civilisation dont on retrouve les bribes dans toutes les sociétés humaines. Elle est la morale universelle incontestable », soutient-il.

 

 

Aussi, il pense qu’à la lecture aveugle des lois que les gouvernants du Gabon adoptent, votent et promulguent, le Gabon a tourné le dos à sa propre tradition, pour choisir comme culture, celle de ses colons, réfutant ainsi la culture éclairée de son créateur et de ses aïeux. « Le gouvernement dit vouloir protéger la femme contre toutes formes de violences. Quel drôle de manière de protéger la femme ? Il est évident qu’on est en train de gaspiller le Gabon », a-t-il déploré.

 

 

L’homme de Dieu invite les représentants du peuple, c’est-à-dire les sénateurs et députés, à rejeter ce projet de Loi qui dépouille l’homme de toute autorité et met en mal la stabilité de la cellule familiale. « Le député ou le sénateur qui votera cette loi, doit s’attendre à recevoir des instructions de sa femme qui sera désormais son égale », s’est-il indigné.

 

 

 

Levi NGOMA

 

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