Gabon/Déguerpissement : Les populations déguerpies « abusivement » seront relogées, rassure la présidence de la République

LIBREVILLE (Equateur) – D’après le Conseiller spécial, porte-parole de la présidence de la République, Théophane Nzame-Biyoghe, qui a tenu une conférence de presse ce jeudi 12 juin au Palais Rénovation, il s’agit notamment des populations qui n’ont pas fait l’objet d’un dédommagement de l’État, ainsi que celles détentrices de titres de propriété.
« Aucun droit légitime ne sera bafoué et ceux de nos compatriotes qui ont été impactés seront relogés », a déclaré le conseiller spécial, porte-parole de la présidence de la République, Théophane Nzame-Biyoghe. Des propos qui témoignent de la sollicitude du Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema face à cette situation difficile et déplorable que traversent les populations impactées et qui se retrouvent aujourd’hui à la belle étoile.
« Le président de la République est sensible aux réactions diverses de l’opinion nationale. Il suit très attentivement ce dossier et les services compétents sont à l’œuvre pour faire en sorte que les droits légitimes des compatriotes impactés soient pris en compte tout au long du processus en cours », a souligné Théophane Nzame-Biyoghe.
S’agissant de l’opération d’aménagement des zones de Derrière l’Assemblée en vue de la construction du Boulevard de la Transition – Sainte Marie – Awondo, la présidence de la République indique, que ces projets répondent à des impératifs de modernisation urbaine, de lutte contre les inondations récurrents à Libreville et de fluidification de la circulation dans la capitale.
Ils ne visent donc en aucun cas « à punir, mais plutôt à construire un cadre de vie digne et moderne pour tous », a souligné le porte-parole de la présidence de la République.
Voilà qui devrait rassurer les populations déguerpies qui n’avaient jamais été indemnisées, ainsi que celles détentrices de titres de propriété. Quant aux autres, à savoir celles qui avaient déjà été indemnisées ou qui ont vendu les parcelles à d’autres compatriotes alors qu’elles n’avaient nullement le droit de le faire, leurs cas seront également réglés conformément à la loi. Elles répondront de leurs actes.
James RHANDAL