Gabon/Journée mondiale de la liberté de la presse : « L’information comme bien public »

LIBREVILLE (Equateur) – Le Gabon, à l’instar de la communauté internationale, célèbre le lundi 3 mai prochain la 30ème journée mondiale de la liberté de la presse. « L’information comme bien public » est le thème retenu cette année, pour souligner non seulement l’importance de l’information pour les populations, son accessibilité qui doit être facilitée par les différents canaux de communication, mais également l’urgence d’assurer la viabilité économique des médias d’information.  

 

 

Le lundi 3 mai prochain, le Gabon et les pays du monde entier célèbreront la 30ème journée mondiale de la liberté de la presse. Le thème retenu cette année porte sur : « L’information comme bien public ». Une thématique qui met en évidence l’importance de l’accès à l’information pour tous, à travers notamment les différents canaux de communication ; mais aussi l’impérieuse nécessité pour les dirigeants du monde d’assurer la viabilité économique des médias d’information (publics et privés), afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle.

 

 

Par ailleurs, ce thème qui semble révéler la réalité de certains pays africains dont le Gabon, où l’accès à l’information publique est plus que difficile, souligne également l’importance d’un renforcement des capacités en matière d’éducation aux médias et à l’information, permettant ainsi au public de reconnaître et de valoriser, de défendre et d’exiger, le journalisme en tant qu’élément essentiel de l’information comme bien public.

 

 

S’agissant du Gabon, l’événement sera célébré ce lundi 3 mai à la Maison Georges Rawiri sise au Boulevard Triomphale de Libreville. D’après le président du Comité d’organisation de la journée mondiale de la liberté de la presse édition 2021, Jean Yves Ntoutoume, trois allocutions sont prévues, suivies d’une série de conférences débat autour du thème central retenu cette année.

 

 

Il n’est un secret pour personne qu’au Gabon, les médias n’ont pas un accès facile à l’information publique. D’où les nombreuses fake news et contrevérités que l’on peut lire dans certains médias. Une situation entretenue par les autorités politiques du pays semble-t-il. En effet, pour avoir une information même basique au sein d’une administration ou institution, il faut impérativement avoir l’autorisation du ministre ou du président de l’institution. Ce qui malheureusement, ne permet pas toujours aux médias de livrer aux usagers une information complète voire crédible.

 

 

Pourtant l’information en tant que bien public, permet aux populations de connaître leurs droits et prérogatives. Autrement dit, l’information contribue à l’intérêt général, au service du développement durable. L’importance du libre accès à une information fiable, est donc une exigence. Et les autorités gabonaises devraient y veiller pour le bien de la nation.

 

 

Pour rappel, la journée mondiale de la liberté de la presse trouve son origine dans la conférence de l’UNESCO à Windhoek en Namibie en 1991. Elle a été proclamée le 3 mai 1993 par l’Assemblée générale des Nations Unies, suivant la recommandation adoptée lors de la 26ème session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias.

 

 

James RHANDAL

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